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Le compostage : des initiatives plus accrues pour une meilleure gestion des déchets

Avez-vous déjà jeté un trognon de pomme par la fenêtre d’une voiture ou fait du camping en laissant des restes de nourriture sur le site? De nombreuses personnes savent que ces matériaux finiront par se décomposer par le biais de processus naturels. Quelle différence y a-t-il au fait entre ce processus et le compostage? Quelle importance y a-t-il à ce que les déchets organiques soient mis dans des décharges pour une décomposition naturelle?

Au Canada, plus de 40 % des déchets résidentiels mis en décharge chaque année sont constitués de déchets alimentaires et de jardinage. Ces grandes quantités de déchets organiques produisent des quantités substantielles de gaz à effet de serre au cours du processus de décomposition. De manière précise, la décomposition libère du méthane. Une étude réalisée en 2014 a révélé que les décharges produisent 20 % de toutes les émissions de méthane au Canada. Le méthane a de graves conséquences sur l’environnement en tant que polluant atmosphérique et facteur de changement climatique.

Outre l’impact négatif sur l’environnement, les décharges atteignent leur capacité à un rythme insoutenable. Lors d’un récent webinaire de l'Association de gestion des déchets de l’Ontario, il a été prévu que toutes les décharges de l’Ontario actuellement en service auront atteint leur capacité d’ici 2032. En réacheminant les matières organiques résidentielles et commerciales des décharges vers des programmes de compostage, la durée de vie des décharges canadiennes sera prolongée.

Dans l’ensemble du pays, la quantité de déchets solides collectés entre 2002 et 2016 a augmenté de 11 %, dont 4 % ont été acheminés vers des décharges ou des incinérateurs. L’augmentation continue de la quantité de déchets produits indique un besoin accru de stratégies de réorientation des déchets. Bien que la participation à des programmes tels que le compostage se soit améliorée dans de nombreuses régions, des efforts sont encore nécessaires pour résoudre le problème des déchets modernes.

Nous pouvons nous inspirer des pays qui, d’un océan à l’autre, ont réalisé des progrès considérables dans la mise en œuvre de programmes efficaces de réacheminement des déchets organiques. La Nouvelle-Écosse est un chef de file en matière de réacheminement des déchets organiques. En 1998, cette province a interdit, par voie réglementaire, la mise en décharge des déchets alimentaires et des résidus de jardinage, proposant plutôt la collecte de bacs verts et l’utilisation de composteurs domestiques. Cette stratégie a considérablement contribué à la réduction du nombre de déchets mis en décharge par habitant en Nouvelle-Écosse, par rapport à l’ensemble des provinces et territoires du Canada.

De même, Metro Vancouver a interdit les déchets organiques dans les poubelles en 2015 dans le cadre de son initiative visant à réorienter 80 % des déchets destinés aux décharges d’ici à 2020. Cette interdiction a été appliquée par une inspection des dépôts à la décharge et par l’imposition d’une surtaxe aux transporteurs de déchets transportant des quantités excessives de matières organiques. Pour éviter ces frais substantiels, les immeubles résidentiels et commerciaux ont utilisé les bacs de compostage et se sont conformés aux directives relatives aux matériaux, contribuant ainsi aux objectifs de réacheminement de déchets de Metro Vancouver.

Outre la réduction de la quantité de matériaux mis en décharge et de leurs sous-produits nocifs, les matières organiques peuvent être réutilisées pour produire de l’énergie ou servir d’engrais. Un exemple de ce processus est l’installation de biogaz de London, en Ontario, qui utilise la digestion anaérobie pour décomposer les déchets organiques. Dans ces conditions, les bactéries naturelles consomment les matières organiques et créent du biogaz, principalement du méthane, qui est utilisé pour produire de l’électricité.

Une fois l’énergie extraite, les matières restantes sont combinées avec les matières organiques qui ne conviennent pas à la production de biogaz et utilisées pour former un engrais riche en nutriments.

À l’instar de la Nouvelle-Écosse, de Vancouver et de London, Molok a trouvé une solution pour promouvoir la pratique bénéfique et durable du compostage. Restez à l’écoute pendant la Semaine internationale de sensibilisation au compostage pour en savoir plus.

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